ANGOISSE - ANXIETE
L'ANGOISSE – L’ANXIETE
Angoisse = sensation imminente de mort
Anxiété = survie, le stress qui sauve
Il paraîtrait que les personnes qui ont peu de désir, peu d'envie et qui accepte un état de dépendance son très casanières sans chercher à fuir de leur prison dorée, n'ont pas d'angoisses.
Effectivement, les gens dépendants cherchent refuge près de la mère et cela calme leur anxiété de la vie, il n'y a de vie qu'à travers la sécurité de la protection.
L'angoisse est une démultiplication de l'anxiété. Dans l'anxiété il n'y a pas de déplacement vers l'acte phobique soit vers un symptôme visible (par exemple : se laver les mains, évitements de différentes situations, fuite, répéter régulièrement un même mouvement une même vérification, etc.), ou du moins pas aussi visible, pas aussi contraignant.
Mais dans les deux situations, angoisses et anxiété, c'est gagnant de se faire du souci, c'est l'acte qui sauve.
Il faut rechercher des peurs de s'engager dans la vie, etc.
L'angoisse de séparation par rapport à la mère : Moi j'ai toujours voulu prendre mon indépendance tôt. Et au final, je me suis rendue compte que j'avais besoin d'elle. J'angoisse si je la sais loin. Peur de couper le cordon ... Moi je ne parle plus à mes parents à cause de mon père mais ma mère me manque oui. Sans elle, j'ai l'impression de ne pas pouvoir avancer. J'ai peur de grandir en fait. Je suis restée coincée entre le monde enfant auquel je m'accroche désespérément et le monde adulte que je rejette de toutes mes forces parce qu'il me terrorise. Je suis entre deux et je refuse d'avancer. Ça me fait peur
La maîtrise de soi / Le contrôle : Je contrôle tout et tout le temps depuis petite. J'aime exercer un pouvoir sur moi et sur les choses, pas parce que je suis dictatoriale mais parce que ça me rassure. J'ai du mal avec l'imprévu, il faut que je me prépare psychologiquement a tout. Je contrôle tout, tout le temps et depuis quelques temps, j'ai horreur des surprises. J'aime avoir le choix. Il me faut une alternative dans toutes les situations, sinon, j'angoisse. Par exemple : Si je suis invitée à un repas avec des amis et qu'on me dit que je suis obligée d'y aller, non seulement je vais angoisser mais cela va entraîner une colère.
Donc je vais inventer un prétexte de dernière minute, je vais appeler et dire qu'un pépin m'est tombé dessus et qu'ils ne comptent pas sur moi, que je viendrai si je pourrai. Dans ce dernier cas de figure, je me redonne le choix d'y aller ou pas. C'est mon alternative, j'ai une échappatoire au cas où. C'est essentiel, ça m'évite de me sentir coincée, donc d'angoisser.
Le perfectionnisme : Ce foutu besoin de plaire en permanence, d'être au top, d'être la meilleure ... Pouah, ça m'a bouffé. Comme j'ai toujours eu l'impression d'être ignorée par mes parents, j'avais besoin d'être parfaite pour qu'on m'aime. Au final ça n'a rien arrangé puisque :
• On ne m'aime pas davantage. • Je me déteste encore plus de ne pas être aimée comme prévu. • Je hais l'échec et je le vis très mal.
L'Autre : J'ai sans arrêt l'impression qu'on va mal me juger. Si j'échoue, je vais attendre une réaction négative de la part de l'Autre et je vais me miner toute seule par rapport à ça. Du coup, je me dévalorise, je me sous-estime en permanence. En résumé : Je suis conne, je suis moche, je suis bête, je n'ai rien pour moi. Pourquoi m'aimerait-on dans ces cas-là ? Et boom, on repart dans le cercle vicieux.
La peur de l'inconnu (et ça relève je pense du contrôle + de l'angoisse de séparation à la mère) : Je me vois mal avancer dans la vie. Du coup je m'auto détruis en me bousillant la vie toute seule comme une grande. Même quand ça va, il faut que ça n'aille pas. Quand je pourrais aller bien, je déprime presque d'aller bien. Je me tue moi-même tous les jours. J'ai peur d'avancer dans la vie, j'ai besoin de stagner, de me sentir en sécurité en permanence. Il faut que je sois entourée de mon petit monde protecteur. D'où l'évitement des situations nouvelles.
Si cela vous parle, je reste à votre disposition.
Belle journée.