VALERIE WALTON
Kinésiologie à Alès
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NOTRE POSTURE


NOTRE POSTURE

Parce ce que nous avons tous fait l’expérience de se sentir « aligné » et « droit dans nos bottes » ou de « porter le poids du monde sur nos épaules », nous ressentons d’instinct que notre état psychique et notre posture sont intiment liés…

La puissance du corps-esprit vient éclairer cette problématique

Si l’on nous demandait de représenter les silhouettes d’une personne accablée et d’une personne conquérante, il y a fort à parier que c’est par la position du dos et des épaules, plus ou moins droits ou voûtés, que l’on chercherait à exprimer : la différence. Au quotidien et dans nos interactions sociales, notre posture s’ajuste essentiellement de manière inconsciente, aux facteurs extérieurs comme intérieurs, à nos pensées, sentiments, émotions, intentions…

L’expérience prouve donc que corps et psychisme dialoguent en permanence, notre posture physique pouvant être à la fois le résultat de notre état psychique… et sa cause. Nous savons à quel point la stimulation des capacités intellectuelles, les émotions positives, le maintien des liens affectifs ont des effets significatifs sur la mobilité physique, et à quel point il est important de l’entretenir pour conserver ses capacités cognitives. C’est bien une boucle de rétroaction qui est à l’œuvre, sans qu’on puisse précisément dire, à l’instant T, qui de la poule ou de l’œuf a lancé le mouvement et qui l’alimente.

 

Le corps émotionnel en première ligne

Il est possible d’établir une causalité à sens unique dans les liens entre corps et esprit. On sait précisément maintenant que ce mouvement commence à  notre première perception, la première interaction entre le corps et la conscience : chez l’embryon humain, les premiers nerfs qui se myélinisent et permettent l’influx nerveux sont ceux qui relient les capteurs de gravité aux cristaux de l’oreille interne.

Notre première expérience perceptive est donc celle de la gravité terrestre : ressentir le poids de notre corps, ce qui change quand on bouge, « se tenir » par rapport à la sensation d’une verticalité. Tout au long de la vie, notre posture sera notre manière personnelle de répondre, à chaque instant, selon l’état de notre corps et ce qui nous anime intérieurement, à la gravité terrestre qui nous indique la verticale.

Notre posture se forge et se transforme au fil du mouvement, dans l’expérience que nous faisons de notre schéma corporel, en premier lieu dans l’enfance. Comment avons-nous été touchés, portés dans nos premiers mois ? Avons-nous pu prendre de la place ? Des risques ? Faire l’expérience des potentiels du corps ? Jouer avec la gravité ?

L’importance des postures répétées, des phrases entendues : « Le désir de plaire, le besoin de lien à l’autre nous font tous adapter notre posture. “Tiens-toi bien” est une injonction à laquelle chacun répond différemment, mais qui a pu figer des choses dans la toute petite enfance : serrer les fesses à l’âge de la propreté, éviter de balancer des hanches parce qu’on est un garçon… On force sa posture et son mouvement pour ne pas se faire gronder, et au bout d’un moment on ne s’en rend plus compte. Mais comme les stries d’un arbre, notre corps en garde la mémoire. » De même qu’on a des difficultés à masser une cicatrice, car elle nous rappelle la douleur du traumatisme, il est probable que notre corps « filtre » nos expériences négatives dans sa manière de répondre à la gravité et de se positionner.

 

Le rôle intrigant des fascias

L’organe le plus susceptible de conserver cette mémoire est le fascia : cette membrane fibroélastique, issue d’un même feuillet lors de la formation de l’embryon, se spécialise suivant les tissus qu’elle enveloppe, mais reste continue dans toute la structure anatomique.

Participant à la proprioception (perception de son propre corps et de sa position), le fascia influence toute la dynamique musculaire. Il est capable de se contracter, de s’étirer, est sujet aux inflammations, aux fibroses, à la perte de tonus.

Les  praticiens en techniques manuelles l’ont empiriquement mis en évidence depuis quelques décennies, ce n’est que récemment que la recherche scientifique a prouvé que le fascia réagit à son environnement biochimique, aux modifications hormonales… et donc à nos émotions.

Le fascia est à la fois l’émetteur qui nous donne la sensation de notre corps, et le récepteur qui change d’état selon ce que l’on ressent et informe la structure posturale. Comme une peau de tambour qui battrait le pouls de l’interaction corps-esprit, il fait l’interface entre psychisme et posture, qui évoluent ensemble, se défendent ensemble des agressions extérieures, créant par répétition des structures inconscientes aussi bien dans le corps que dans l’esprit. On peut légitimement penser que des émotions négatives ou des stress répétés génèrent des réactions de crispation ou de perte de tonicité du fascia qui peu à peu s’impriment, s’inscrivent, et dessinent une posture durablement déviée.

Classons les réactions de défense corporelle en cinq grandes peurs : la peur d’établir le contact, de perdre le lien, d’être dominé par l’autre, de perdre le contrôle, de ne pas être accepté tel que l’on est.

Chacune d’entre elles déterminerait une circulation d’énergie différente dans le corps, et une tendance à déformer la posture dans un sens particulier.

En séance, je vous invite à identifier, à repérer vos peurs, à ressentir leur énergie en vous, et vous propose, en passant par le corps, des protocoles vous permettant de les dénouer, et de trouver « votre posture juste », soit un alignement, un tonus corporel qui danse avec la gravité et aille de pair avec l’ouverture du cœur, la conscience du vivant.


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